LA VÉRITÉ SUR L’HISTOIRE DE L’ART DES ÉTATS-UNIS SOUS L’INFLUENCE DE L’ART SOCIAL DU MONDE LATINOS

Expo : VIDA AMERICANA, LES MURALISTES MEXICAINS  Whitney Museum of American Art, New-York. Jusqu’au 17 mai 2020.  

Pour les historiens de l’art et les amateurs, nous venons d’apprendre ce qui fut caché durant plusieurs décennies mais que nous savions tous, l’influence de l’art mexicain sur l’art des États-Unis dans les années 19201940 durant la période du New Deal de Franklin  Roosevelt 

 Dans les années 1936, Alfaro Siqueiros avait un atelier à New-York, The Siqueiros experimental Work Shop  le jeune Jackson Pollock, 21 ans, et son frère fréquentaient cet atelier. Alfaro Siqueiros, artiste de l’avant-garde technique, le muraliste mexicain pratiquait la peinture sans pinceau et utilisait la peinture industrielle pour réaliser des murales. 

 Dans la suprématie blanche de cette époque du genre Donald Trump d’aujourd’hui, le renouveau en peinture ne pouvait venir de ce peuple métissé en plus d’être latino… les USA avaient tout inventé...** Quand commença la guerre froideil a fallu éliminer les artistes mexicains à tendance sociale et communiste qui parlaient de la vraie Amérique, de son histoire amérindienne, des femmes exploitées et pauvres et des noirs. Une narration de l’histoire de la vraie Amérique est apparue, un art sans référence à l’histoire et à la misère, un art pour bien garnir les sièges sociaux du capitalisme et un art qui ne dérange pas. La guerre froide a épuré l’histoire et tout est redevenu une Amérique réinventée en art sans référence, d’un  art qui  ne dérange personne 

 La guerre froide étant terminée depuis longtemps, il fallait bien dire enfin la vérité et grâce au Whitney Museum of American Art enfin l’histoire refait surface. Donald Trump va sûrement en « tweeter » des pas mûrs sur le sud de son MUR DES RAPACES en construction. Il y a encore de grands musées aux États-Unis pour enfin dire la vérité sur l’histoire de l’Amérique.  

 René Derouin, 

Artiste des Amériques  

 * En chemin avec René DerouinManon Regimbald et Montserrat Galí, Éditions de l’Hexagone, 2005. 

*Graphie d’atelier. Le trait continu. René Derouin et Gilles Lapointe, Les Éditions Fides, 2013.